Inktober de jeux

L’inktober est un challenge annuel et mondial durant le quel de nombreux artistes se réunissent en ligne pour produire un dessin par jour durant le mois d’Octobre, en suivant une liste de mots créée pour l’occasion. Poussé par cet élan de créativité d’autres personne se sont mises à créer leur variante de l’événement, comme d’autres listes et de le faire sur d’autres supports.

Cette année, pour l’inktober, j’ai aussi décidé de créer ma propre variante. Au lieu de faire un dessin j’ai décidé d’écrire un pitch de jeu de société par jour.

Pour info, la liste de mots était la suivante :

En premier lieu, si certains mots on pu rapidement m’inspirer, comme path et map, d’autres tel que toad et plump se sont révélés plus… compliqués. Je n’ai d’ailleurs pas pu faire l’ensemble des mots ayant l’impression de tourner en rond vers la fin. Je suis tout de même allé jusqu’au 26 !

Pour ce premier article de retour de mon blog, je vais donc vous partager trois choses que j’ai retenues de cet exercice.

Utiliser un dilemme comme point de départ du jeu

Qu’il s’agisse d’un dilemme concret ou d’un dicton. Par exemple, pour le thème golden, je suis parti de l’expression « Tout ce qui brille n’est pas de l’or ». Cela m’a donné l’idée d’un jeu de bluff où il fallait questionner la valeur de ce qu’on possède.

Plus globalement je dirais même qu’on pourrait associer le jeu à une histoire : la mise en place décrit une situation initiale, brisée par un élément perturbateur qui commence la partie. Le jeu lui-même incarne alors les péripéties. C’est au final une version étendue du dilemme où narration et jeu ne font plus qu’un.

Ne pas chercher à être exhaustif

Pour chaque pitch, il est tentant de vouloir développer le concept en détaillant le gameplay et de donner le plus de détails possible, mais la beauté du pitch réside aussi dans sa part de mystère. Ainsi il est parfois préférable de se concentrer sur les quelques éléments qui ont motivé l’idée de jeu, quitte à ne pas tout réfléchir.

Un autre avantage de cette pratique c’est qu’il est assez compliqué de trouver une idée de jeu parfaitement originale pour chaque mot. Sur ce point je dirais que la production prime sur la perfection. Il est préférable de sortir un contenu plus léger que de ne rien sortir. De plus, fuir l’exhaustivité permet de s’assurer un minimum de production mais d’économiser de l’énergie pour les pitchs suivants et d’éviter de se démotiver.

Prendre du plaisir

Les challenges de type inktober sont très séduisants de par leur simplicité, mais ça ne veut pas dire pour autant qu’ils sont faciles à réaliser. On trouve alors de nombreuses personnes qui abandonnent en cours de route face à la pression qu’une production quotidienne peut amener. Mon conseil est le suivant: il ne faut pas se forcer. Et surtout, il n’y a pas de triche.

Dans le cas de l’inktober il est possible d’accéder aux thèmes un mois avant l’événement pour commencer à se préparer alors pourquoi ne pas en profiter ? On peut aussi choisir de ne faire que les thèmes qui conviennent le mieux ou qui parlent le plus. Les façons de procéder sont multiples et chacun peut trouver son bonheur en faisait ce qui lui convient le mieux.

Conclusion

Pour conclure je dirais que je suis assez content de ce que j’ai réalisé. J’ai maintenant à disposition un lot de pitchs qui pourront me servir comme source d’inspiration pour mes prochaines créations. J’ai aussi certains pitchs qui pourraient directement devenir des jeux intéressants avec un peu de remaniement.

Je pense retenter l’expérience en 2024 en faisant des variations, par exemple créer ma propre liste de mots avec des termes plus liés au jeu de société. Et peut-être faire une session plus courte avant Octobre, par exemple en Avril ?

Dans tous les cas, merci d’avoir lu et à une prochaine !