Parlons d’un jeu : MicroMacro Crime City

Nouvel article de la série Parlons d’un jeu, aujourd’hui j’aimerais aborder un jeu de société assez original. Comme dans l’article précédent, je vais essayer de lister les choses qui m’ont marqué.

Une unique illustration

La première chose qui pour moi peut surprendre dans le jeu c’est son matériel très minimaliste : en outre c’est sur une unique illustration, une carte de la ville vue de dessus, qu’il faudra résoudre tous les mystères du jeu.

Les dimensions de cette dernière sont d’ailleurs particulièrement grandes et il vous faudra vous procurer une table tout aussi conséquente pour pouvoir jouer sereinement. Cela, associé au nombreux détails prend alors une autre dimension et sert très bien la thématique : tels des géants nous scrutons la ville de micromacro grouillant de détails et de vie. Ainsi que de mort. La loupe, qui nous est fournie rends d’ailleurs bien service.

Une autre spécificité est qu’il ne s’agit pas d’un seul instantané de la ville, mais plutôt d’un assemblage, ce qui nous permet de suivre le cheminement des divers protagonistes.

Pas de tours de jeu

Ce qui m’a aussi pas mal marqué, c’est l’absence de tours de jeu. Pour mieux expliquer mon propos, il est commun dans le monde du jeu de société d’avoir un déroulé de partie assez procédurier. Une partie pourra être divisée en tours, parfois eux-même divisés en phases et chacun ira jouer l’un après l’autre, attendant bien sagement que les autres aient finit leur tour pour se remettre à jouer.

Cet modèle n’est pas automatique et présente quelques exceptions : on pensera par exemple à des jeux de vitesse comme Magic Maze ou Kitchen Rush. Ce qui est intéressant avec Micromacro c’est qu’il n’y a pas de notion de délais. Chacun peut donc jouer à son rythme et comme il s’agit d’un coopératif pur il n’y a aucune pression.

Conclusion

Pour conclure, je dirais de Micromacro qu’il s’agit d’un jeu comme on en croise rarement : Un jeu simple et calme, presque relaxant, auquel on ne peut pas vraiment perdre. Et derrière ce choix, qui fera probablement partir une partie du public qui préférerait un jeu sous tensions, se trouve un jeu qui rassemble bien plus les joueurs moins aguerris.